![]() Archéologie forestière par Claude Bureau
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J'avais débuté mon enquête par une réponse sibylline que Raymond Queneau avait faite à Babette Rolin [1] : "Je n'ai rien contre les forêts. En cherchant bien dans mon œuvre, vous devez bien en trouver un petit morceau ici ou là." Qu'avait-il voulu exprimer par cette esquive ? La forêt, bien que dispersée en petits morceaux - un bouquet d'arbres par-ci, un boqueteau par-là, un bosquet par ici ou la corne d'un petit bois par là-bas - resterait-elle encore vivante et présente malgré les soustractions dont elle avait été la victime ? La répartie du plus métropolitain des écrivains français le laissait supposer. Pourtant, cette bizarre arithmétique le conduisait à affirmer que des parties éparses et discontinues d'une chose équivalaient à son tout. Son assertion m'égarait en diverses hypothèses toutes aussi saugrenues les unes que les autres. Avec qui pouvais-je partager mes présomptions et en débattre ? Mes collègues enquêteurs auraient été alors bien incapables de m'apporter le secours de leurs lumières tant ils faisaient preuve d'un manque de zèle manifeste quant à l'objet de la mission qui nous était échu. La forêt ne les inspirait pas. Quelques rudiments de psychanalyse freudienne, dont j'avais le souvenir, me faisaient mettre leur absence d'enthousiasme passager sur le compte d'un inconscient refoulé. Il faisait sans doute affleurer au seuil de leurs veilles inquiètes les terreurs enfantines qui avaient surgi à la lecture vespérale des contes de Charles Perrault : "Le petit Chaperon rouge", "Le petit Poucet" ou "La Belle au bois dormant". Ces contes, dont on ne dira jamais assez le mélange de séduction et de répulsion à l'encontre de la forêt qu'ils exercent sur de jeunes esprits, devaient les hanter. À moins que l'inconscient collectif que partagent les Latins que nous sommes encore, ne leur fît craindre pour eux-mêmes le désastre que les Chérusques d'Arminius infligèrent aux légions romaines du proconsul Varus, dans la forêt germanique de Teutoberg, à la fin du règne d'Auguste [2]. À moins, enfin, que les forêts ne fussent impénétrables aux disciplines académiques dont des sas, plus ou moins étanches, interdisaient de partager entre elles le domaine de nos investigations communes et nécessaires. Nulle ne pouvait se l'approprier à part entière mais aucune ne semblait vouloir accepter d'en diviser l'objet en secteurs équitables comme il ne messiérait pas dans une enquête de cette envergure. Dans cette expectative, je demeurais, tel le lieutenant Grange sur son balcon [3], dans une vacance où ma sagacité s'évaporait et dans une inaction propice à toutes les divagations. L'enquête piétinait en rond quand le hasard – toutefois, le hasard existe-t-il dans quelque enquête que ce soit dont tant d'indices parfois très étrangers l'un à l'autre, et dont on ne prendrait pas garde dans un autre contexte, s'ordonnent et s'aimantent soudainement vers les pôles principaux où mènent les recherches – me fit lire une nouvelle méconnue d'Alphonse Daudet, un autre pourvoyeur des terreurs engendrées par l'audition des contes où s'est perdue notre enfance. "… Qu'elle était jolie la petite chèvre de Monsieur Seguin ! Qu'elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier…" [4], me rappelais-je. Cependant, ce texte ignoré du public et intitulé "Wood'stown" [5] était d'un tout autre bois. Je m'absorbais alors, subjugué, dans sa lecture où les mots m'entraînaient sur les berges de la rivière Rouge. Là, des pionniers du Nouveau monde défrichent difficilement et ardemment une aire de la forêt vierge pour y construire une ville faite de son propre bois. Hélas pour ces émigrants, au printemps suivant, les planches et madriers bourgeonnent, germent, vrillent, sarmentent, reverdissent et vengent ainsi, par l'anéantissement de la métropole élevée au bord des eaux, la forêt agressée par le fer et par le feu des hommes. Enfin, je tenais les premières boucles du fil directeur de mon enquête, fil bien plus tenace que les miettes de pain ou les petits cailloux blancs semés par le petit Poucet. J'allais pouvoir le débobiner sans risque de l'entrelacer dans les méandres d'une imagination parfois trop débordante. Dans ce conte fantastique, la nature primordiale, brute et luxuriante s'était incarnée bestialement dans la forêt. Elle résistait avec opiniâtreté aux fers des civilisateurs et au cordeau des traceurs de murailles. Ses circonvolutions subvertissaient le carré sacré où brûlait le feu qu'entretenaient les Vestales. Elle était devenue une monstrueuse créature protéiforme qui combattait sans merci la métropole et son empire. Les réticences exprimées silencieusement par mes collègues enquêteurs prenaient ainsi une toute autre couleur. Leur méfiance, vis à vis de la forêt, ne tenait pas à l'antériorité de ses causes mais à sa postérité. Pourquoi jamais, la forêt ne reprendrait-elle pas ses droits sur nos urbaines concentrations ? Pourquoi jamais, la curieuse arithmétique de Raymond Queneau ne se vérifierait-elle pas dans un rassemblement des parties plus importantes que le tout ? Pourquoi jamais, le lieutenant Grange, ainsi que l'avait aperçu le roi Lear [6], ne distinguerait-il pas dans la lisière des bois un ennemi camouflé avancer inexorablement vers son balcon ? Depuis que j'avais pris conscience de la probable véracité de toutes ces hypothèses, l'affaire prenait soudainement une terrible importance. Le phénomène décrit par Alphonse Daudet n'était-il pas déjà en marche sans que nous le perçussions ? L'enquête qui, jusqu'à présent, se perdait en suppositions hasardeuses venait ainsi de prendre un nouvel élan. Cependant, de nombreux faits restaient à vérifier, des conclusions à valider et des investigations sur le terrain à entreprendre. Il fallait donc agir sans tarder. Avant de chausser mes brodequins, boucler mon havresac et enfiler ma veste de randonneur, j'avais à consigner dans mon petit carnet de notes les circonstances précises qui avaient entouré l'écriture de "Wood'stown" afin d'en élucider la signification. Sous le règne de Louis-Napoléon Bonaparte [7], présidence et empire réunis, la planète celait encore de nombreux territoires inconnus du monde dit civilisé. On ne s'aventurait guère dans les déserts glacés des pôles Nord et Sud et très peu dans les déserts arides et brûlants des continents même si d'audacieux explorateurs, enhardis par les encouragements moraux et pécuniaires des savantes sociétés géographiques et accompagnés de caravanes lourdement pourvues et armées, tentaient de plus en plus l'impossible. Les forêts luxuriantes d'Afrique, d'Amérique du sud, d'Asie ou d'Indonésie arboraient sans vergogne leur virginité tentatrice sur les rives des fleuves qui les pénétraient. Les ressources de la Terre semblaient, croyait-on alors, sans limite dans ces territoires immenses toujours à conquérir. Les forêts vierges, peuplées de farouches sauvages et de fauves, s'apparentaient à des monstres auxquels l'homme civilisé, comme maître et possesseur de la nature, pouvait faire rendre gorge de leurs pierres précieuses, de leurs ivoires et de leurs ors entre les rideaux de leurs frondaisons sans cesse renaissantes. En ce combat douteux, le droit était du côté de la cognée, la férocité dans la liane qui ourdissait ses pièges et ses rets. Aux antipodes de ces jungles, sur le territoire des antiques forêts gauloises, les petits paysans parcellaires dominaient en leur apogée. Gendarmes et Ratapoils [8] parcouraient les chemins vicinaux sans craindre de bouleverser l'ordonnancement des paysages que les laboureurs et leurs bêtes de trait avaient dessinés. Partout, l'arbre était cerné par le semis ou la pâture. Les premiers clichés photographiques conservés de cette époque en témoignent d'abondance. Autour des villages, toutes les collines sont chauves, sur les mails et les places des ormes bien ordonnés abritent les palabres, quelques beaux sujets ponctuent les chemins et les routes, les méandres des ruisseaux et des rivières s'ornent de bas têtards [9], les haies arbustives ferment le fond des parcelles les moins fertiles et un fourré de ci de là préserve la sauvagine. Le zèle des percepteurs impériaux n'allait pas jusqu'à s'enquérir auprès des villageois, fermiers, métayers ou journaliers de quel bois ils se chauffaient. L'heure était à l'assolement, aux foires de préfectures, aux comices agricoles et aux sous-préfets aux champs [10]. Dans l'ancienne forêt royale de Fontainebleau, vachères et bergères menaient à paître et à brouter des troupeaux de bovins et d'ovins. Des bandes de porcins glandaient parmi les chênaies mitées de clairières et de landes. Ils fournissaient ainsi aux peintres de l'école de Barbizon [11] les motifs élégiaques de leurs tableaux champêtres. Sur le terroir où après la Révolution française se succédèrent républiques, empires et monarchies constitutionnelles, les ruraux citoyens vainqueurs avaient su tenir en respect et à bonne distance la forêt et ses maléfices. Le croquant [12] tricolore triomphait satisfait de son œuvre. Ainsi, cette silencieuse victoire du génie rural remportée sur celui des eaux et forêts confortait-elle mes soupçons. Sous l'exotisme fantastique de sa nouvelle, qui avait presque pris la tournure d'une parabole, Alphonse Daudet mettait en garde ses contemporains. Malgré sa provisoire emprise, le cadastre agricole perdait du terrain et amorçait son déclin. En dépit de son démembrement en îlots épars, le monstre sylvestre était encore menaçant. Il prendrait sa revanche, tôt ou tard, sur les terroirs qui lui avaient été ôtés. Comme le vapeur du conte sombrant dans le fleuve, le monstre assoupi engloutirait alors le parcellaire vicinal sous le moutonnement de sa canopée. Rasséréné, j'étais maintenant bien décidé à en établir des preuves irréfutables. Je décidais de porter mes premières investigations ambulantes là où, depuis le Second empire, l'exode rural avait dépeuplé et mené des départements entiers au désert démographique. La Creuse et la Haute-Vienne me parurent être les premières étapes nécessaires de la phase la plus harassante de mon enquête. Je notais scrupuleusement dans les pages de mon carnet de poche les endroits où des phénomènes significatifs de cette reconquête s'exprimaient : la vallée de la Vienne entre Saint-Léonard de Noblat et Eymoutiers en suivant la ligne de chemin de fer à voie unique qui louvoie dans les caprices et les cascades de la rivière, la crête du Condreau à Gentioux où s'élève la lave noire de Notre-Dame-du-bâtiment qui embrasse tout l'horizon boisé jusqu'au Mont Gargan et au delà vers Panazol, les ponceaux monolithes du hameau abandonné et aux murs arasés relié par un chemin creux à Peyrat le Château, l'allée complantée majestueusement de hêtres entre deux levées de pierres sèches dans un bois en taillis près de la ferme de Mourièras au nord de Bugeat. J'y inscrivais aussi : la côte en adret propice aux cueillettes de champignons dans les anciens cratères d'obus au-dessus de Monthurel près de Condé en Brie, l'oratoire de Saint-Jacques de Courtomer avec sa fontaine cernés dans une clairière par des essences où se plaisent les floraisons verdâtres des euphorbes en tapis. J'allais y ajouter les vestiges du camp romain situé à deux pas du rond point du comte de Toulouse dans la forêt de Rambouillet quand on me remit une missive anonyme. Elle était brève : "Allez donc faire un tour au Château des Barres à Nogent de Vernisson ! Vous y trouverez ce que vous cherchez !" Mon corbeau n'en disait pas plus. Je n'aime guère la délation mais elle permet parfois de faire franchir à une enquête un bond prodigieux. Je décidais donc de me rendre d'abord à cette adresse qui ne figurait pourtant pas en tête de la liste que j'avais laborieusement établie. Je ne fus pas déçu. Le Château des Barres dans son faux style Louis XIII bourgeois ne méritait pas le détour, pourtant, mon indicateur anonyme ne s'était pas moqué de moi. Ce château fourmillait de preuves et un trésor d'informations s'offrait maintenant à ma vigilante attention. Je regrettais même de ne pas avoir emporté un deuxième carnet de notes tant l'Inventaire forestier national [13] recelait de faits divers qui tous convergeaient à étayer mes hypothèses. Depuis que l'inventaire tenait ses registres, la superficie des forêts sur le territoire de la métropole avait crû lentement mais sûrement malgré les guerres et les incendies. En 1830, la forêt couvrait de 8,9 à 9,5 millions d'hectares, aujourd'hui, elle a presque doublé sa surface pour atteindre 15,6 millions d'hectares. Sa progression va en s'accélérant et, depuis 1980, elle croît de 68 000 hectares par an. Cet accroissement a été particulièrement spectaculaire dans les départements où l'exode rural a été le plus marqué et où la forêt conserve ainsi un parcellaire cadastral profondément divisé. Contrairement à des rumeurs qui courent les rues, dans ces forêts étendues, les arbres feuillus restent largement majoritaires et occupent plus de 70% des cantons forestiers. Les chênes se taillent la part du lion avec presque 40% du total, sans compter les chênes verts, les chênes kermès et les chênes lièges. Ils laissent loin derrière eux les conifères. Sans trop d'efforts et en compulsant tous les tableaux de l'Inventaire forestier national, j'avais recueilli plus de données qu'il n'en fallait pour prouver ce que j'allèguerais dans mes conclusions. Je rentrais du Château des Barres assez satisfait de mon excursion et de mes trouvailles. J'allais pouvoir enfin boucler ce dossier quand on me signala une disparition. Elle avait un caractère insolite mais n'était pas sans rapport avec l'objet que poursuivait l'enquête que je m'apprêtais à conclure. Elle avait pour théâtre une forêt, celle des Landes de Gascogne, celle-là même que les fonctionnaires impériaux de Napoléon III avaient massivement complanté de pins maritimes. Ce fait divers mettait donc un point d'orgue à ma recherche. En 1990, les derniers gemmeurs [14], qui avaient vaqué à leur labeur journalier dans les départements des Landes et de Gironde depuis plusieurs générations, avaient disparu des zones boisées dans l'indifférence générale. Surgirent alors, du fond de ma mémoire, les parfums oubliés de ma première colonie de vacances. Les bords de mer s'étalaient infiniment d'un horizon à l'autre en grèves jaune pâle où s'écroulaient des rouleaux sans cesse recommencés dont on ne pouvait pas, sous peine de réprimande, mesurer la fraîcheur du bout de nos pieds nus, où, parfois, quelque carcasse de cachalot échoué empuantissait la brise par les relents de sa putréfaction et où le béton gris d'un mur de l'Atlantique encore tout récemment abandonné béait les couvercles de son inutilité. Au-delà des oyats [15] qui zébraient nos mollets et de vert de gris la dune, moutonnaient monotones les houppiers vert foncé des pins à peine éclaircis par les rectilignes et vastes trouées sableuses qui servaient de pare-feu. Derrière chacune de leurs ondulations, auraient pu se camoufler les bandes sauvages et emplumées qui nous tendaient des guet-apens. Car, entre les troncs écorcés, se tapissaient nos repaires secrets où nous espérions pouvoir en découdre avec tous ces cavaliers imaginaires. Au milieu d'une coupe dont les grumes avaient été ébranchées, dresser une cabane avec les rameaux couverts d'aiguilles vertes, poisseuses et piquantes avait été un jeu d'enfants. Nos longues maisons basses, odorantes et protectrices, adossées à des stères de lourdes bûches, étaient devenues nos forteresses, les godets de terre cuite, qui pendaient par tierce ou par quinte au bas de chaque fût, prélevés en dîme, étaient devenus notre vaisselle domestique et la liqueur sirupeuse qu'ils recueillaient, amère, repoussante, souillée de pétales, d'aiguilles, d'insectes, de chenilles ou de fourmis, était devenu notre breuvage initiatique. Nous nous sentions invincibles. Comme d'ignorants vauriens, nous ne nous doutions pas qu'à l'heure matinale où dans nos rêves nous galopions encore à l'assaut de ces guerriers chimériques, les gemmeurs recueillaient dans leur tonnelet la résine des godets que nous leur avions subtilisés. En cette nuit, les pins dépourvus de leurs réceptacles avaient pleuré en vain. Nous ne savions pas que distillées de cette résine, la colophane naturelle faisait alors chanter tous les violons et l'essence de térébenthine miroiter la cire de nos pupitres d'écolier… Ainsi, je venais de l'apprendre : les pins de la forêt des Landes de Gascogne ne pleurent plus aux lèvres de leurs longues cicatrices des larmes de résine… Perdu dans ma rêverie, je taquais machinalement les feuillets de mon rapport d'enquête, j'en glissais le paquet dans la reluire et je serrais la sangle du dossier. Puis, je pris une étiquette sur laquelle j'écrivis : "Il faut un siècle pour asseoir une forêt et assembler tous ses sujets chenus. Au cours des promenades sylvestres surgissent, sous leurs racines ou dans leurs entrelacs, des signes, des indices ou des empreintes des parcelles que la forêt a reconquises. Ils constituent une archéologie forestière où même les métiers surgissent dans la mémoire d'une clairière en souvenir des charbonniers ou des gemmeurs disparus. Les habitudes rurales se sont gravées sous la ramée. Les lieudits témoignent silencieusement des variations de leur terroir aux lisières parfois ensevelies sous les halliers. Toutefois, ici, là-bas et maintenant, l'antique forêt gauloise a repris tous ses droits et continuera de s'étendre inéluctablement jusqu'au pied de nos murailles." La vision du roi Lear ou la prophétie de "Wood'stown" ne procédaient donc pas d'un simple délire. Notes 1. Journaliste, écrivain, rédactrice à la revue "Les Beaux-Arts" et auteur de "Comment on vole son prochain", édition Gallimard, 1960. 2. Cet épisode peu glorieux du règne d'Auguste a donné naissance, au XIXème siècle, à la légende du héros pro-germanique Hermann, figure emblématique du nationalisme allemand. 3. "Un balcon en forêt", Julien Gracq, librairie José Corti, 1958 4. "La chèvre de Monsieur Seguin" dans "Les lettres de mon Moulin", Alphonse Daudet, 1866 5. "Wood'stown" nouvelle parue dans le journal "Le bien public" du 27 mai 1873 6. Dans les dernières scènes de la tragédie de William Shakespeare "Le roi Lear" 7. Louis-Napoléon Bonaparte fut tout d'abord Président de la République française élu, puis, Empereur des Français de 1848 à 1870. Alphonse Daudet, grâce à l'impératrice Eugénie, devint secrétaire du duc de Morny, demi-frère de Napoléon III. 8. Partisans de Louis-Napoléon Bonaparte qu'Honoré Daumier caricatura par l'estampe et par la sculpture. 9. Arbre dont le tronc râblé est surmonté d'une sorte de boule d'où partent des branches qui sont régulièrement élaguées. 10. "Le sous-préfet aux champs" dans "Les lettres de mon Moulin", Alphonse Daudet, 1866. 11. Village voisin de la forêt, éponyme d'un groupe de peintres dont Corot, Rousseau, Millet, Daubigny, pour les plus célèbres, faisaient partie. 12. Paysan un peu balourd et égoïste dénoncé par Georges Brassens dans sa chanson "L'Auvergnat". 13. Voir le site de l'Institut Forestier National à l'adresse suivante : http://www.ifn.fr. 14. Nom donné aux journaliers spécialisés dans la récolte de la résine de pin. Voir à ce sujet, les pages sur Internet à l'adresse suivante : 15. Sorte de graminée traçante dont les rhizomes servent à fixer les dunes côtières. mis en ligne le 26 juillet 2008
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